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SauvezKerviel : site sur l'affaire de la Société Générale
28 novembre 2008

Confrontation Kerviel / Bouton ? Non!!

*       Jérôme Kerviel est confronté ce matin au directeur des affaires juridiques de la Socgen, Gérard Gardella.

Ancien juge d'instruction à Versailles et magistrat à la direction des affaires criminelles et des grâces dans les années 80, Gérard Gardella travaille pour la SocGen depuis 1992. Il est considéré comme l'un des spécialistes des risques en matière pénale et boursières.

Cette audition fait suite à une demande des avocats du trader d’être confronté à la « personne morale » de la banque, Daniel Bouton. Mais la Socgen a donc choisi de se faire représenter par M. Gardella. Une confrontation pour rien ?

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Commentaires
J
La première mi-temps pourrait s'achever après le 17 décembre, dernier rendez-vous de J. Kerviel, 11 mois pile après l'intervention anti-terroriste de M. Bouton depuis sa double tour de la Défense, torpillée par des dérivés aux Futures pertes gigantesques. Le 8 décembre ce sera la fin probable de l'audition du Dr Juridique (et ex fonctionnaire de la Justice) au flamboyant parcours, je parle de M. G. Gardella, fusible froid et efficace de M. D. Bouton au nerfs si fragiles.<br /> Au Pays de Nowhere certaine dit le 5/12 avec son beau(?) visage : 'on s'en fout'. Pourtant au pays du Nâ Kojâ Abâd la même cite le 'Livre des nuances ou de l'impossibilité de la synonymie' et évoque "La différence entre la controverse et la confrontation". Ainsi selon Al-Hakîm al-Tirmidhî la confrontation ne pèserait nullement les choses, même en évoquant la balance de la justice. Serions-nous loin du Newage?<br /> http://vitanova.blogspot.com/2008/10/la-diffrence-entre-la-controverse.html<br /> 5 dec08 http://vitanova.blogspot.com/2008/12/on-sen-fout.html<br />
J
une bréve du Figaro du 2 décembre indique qu'il y a projet de faire un film avec A de Caunes.Jérome jouerait son propre role.Il n'y aura plus qu'à appuyer sur le "botton" pour faire entrer la finance dans son escarcelle. Juste retour des choses.
B
Libération révèle, mardi 18 novembre, de nouveaux éléments sur l’affaire Société Générale.<br /> Il s’agit d’éléments nouveaux qui mettent en doute la thèse de la banque selon laquelle JK aurait échappé à toutes les procédures de contrôle.<br /> <br /> Pourtant tout le monde était au courant des positions de JK<br /> <br /> En effet, le quotidien révèle ‘notamment des alertes à répétition des contrôleurs sur l'activité de ClickOptions, une filiale de la banque dont l'activité est de proposer aux particuliers de spéculer sur les options, que Jérôme Kerviel avait utilisée pour masquer des opérations.<br /> Il explique également que Jérôme Kerviel spéculait "au vu et au su" de sa hiérarchie, et cite à ce propos des témoignages de ses collègues devant la justice. Tout le monde savait que Jérôme prenait des positions dans la journée", témoigne ainsi l'un d'entre eux.<br /> Le quotidien explique en outre qu'il était d'usage chez les traders de truquer leurs résultats annuels en transférant une partie des gains d'un exercice sur l'autre, pour démarrer la nouvelle année avec un "matelas" ’.<br /> <br /> Les incohérences du débouclage <br /> <br /> Enfin, le journal revient sur le débouclage des positions de Jérôme Kerviel, une fois la fraude connue. Maxime Kahn, le trader chargé de l'opération, n'aurait "pas été informé qu'il allait traiter l'argent de la banque" et "n'a donc pas prêté autant attention aux pertes de l'opération". Les positions de Jérôme Kerviel ont fini en perte de 6,4 milliards (atténuée par un gain précédent de 1,5 milliard) en raison du plongeon boursier qui avait lieu le lendemain de la découverte de la gigantesque position de JK. <br /> <br /> Etonnante et étrange coïncidence ? <br /> <br /> Techniquement pourtant rien n’expliquait ces jours-là les raisons de ce crash surtout que Wall Street était fermé pour raison de fête le jour même du lancement du débouclage ! <br /> <br /> La Soc Gen a bien informé les responsables de la Banque de France et de la LMF, le gendarme boursier, de l’affaire et mené parallèlement des pourparlers avec d’autres institutions financières américaines, dans ce qu’elle appelle la plus stricte confidentialité, en vue de garantir une éventuelle augmentation de capital au cas de nécessité. <br /> <br /> Et nombre de communications ont transité par les lignes téléphoniques de la banque et par Internet tout au long de ces journées « mémorables ». <br /> <br /> Quant au président de la République et la ministre des Finances, ils ont été carrément exclus du bénéfice de cette information exclusive pour « préserver le secret de polichinelle ». <br /> <br /> N’y avait-t-il pas de cause à effet entre d’éventuelles fuites et le plongeon boursier ? N’y avait-il pas de lien entre l’information communiquée dans la « confidence » et une probable exploitation de cette même information ? <br /> <br /> Et ne dit-on pas souvent que ‘mêmes les murs ont parfois des oreilles’ ! <br /> <br /> <br /> <br /> Preuves à l’appui <br /> <br /> Et la théorie selon laquelle Jérôme Kerviel a agi seul, à l'insu de sa hiérarchie, de ses camarades et des services de contrôle, pour prendre des positions jusqu'à 50 milliards d'euros, ne tient pas debout. <br /> <br /> Libération a apporté des preuves palpables, concrètes et irréfutables faisant montre que tout le monde savait tout sur l’activité de JK. A ces preuves s’ajoutent celles que nous avions apportées auparavant sur ce Blog et relatives aux dizaines d’alertes, tant internes qu’externes, aux sanctions infligées à la Soc Gen par différents organismes et qui démontrent d’une manière sans équivoque que la gouvernance Soc Gen n’ignorait rien des prises de position du trader. <br /> <br /> <br /> <br /> Une instruction à sens unique ? <br /> <br /> Pourtant, selon Libération, "les juges envisagent de clore leur dossier et de renvoyer Kerviel devant un tribunal, où il risque jusqu'à cinq ans de prison, sans s'intéresser à la responsabilité de ses supérieurs". <br /> <br /> Mais pourquoi les juges s’obstinent-ils à ne prendre en compte que les éléments favorables à la banque ? <br /> <br /> « La défense de JK multiplie les demandes d’actes et exige de nouvelles confrontations. Van Ruymbeke accepte ces confrontations, mais ne cache pas son agacement. Début août, il met en examen Thomas Mougard, l’assistant-trader de Kerviel, pour «complicité d’introduction frauduleuse de données dans un système informatique». Mougard aurait rentré les opérations fictives de Kerviel en connaissance de cause, thèse avancée par la deuxième version du rapport de la Société générale. Pour Kerviel, cette mise en accusation de son ancien assistant signifie que l’instruction est maintenant menée suivant les desiderata de la banque. Et que le juge est sensible à la menace d’une class action menée aux Etats-Unis contre la banque, qui pourrait conduire à des centaines de millions d’euros d’amende. Cette suspicion est étayée par le comportement assez inhabituel de Van Ruymbeke. Le juge, qui d’habitude adore pousser son instruction aussi loin qu’il le peut, est passif. Les témoignages évoquant des trucages de compte par d’autres traders n’entraînent aucune demande de réquisitoire supplétif. Sur certains points, l’instruction repose entièrement sur des documents fournis par la banque. Aucune expertise indépendante, ni informatique, ni comptable, pour vérifier la réalité de la perte déclarée par la Société générale n’a été ordonnée. Et quand la banque refuse de communiquer certains documents demandés par la défense du trader, Van Ruymbeke ne s’en formalise pas. Tout se passe comme si le juge semblait pressé de se débarrasser d’une affaire qui l’ennuie. Et comme c’est lui qui est maître de son instruction, on ne voit pas comment les avocats du trader pourraient réussir à inverser la tendance. » <br /> <br /> Sommes-nous donc face à une instruction à sens unique ? <br /> Grave et dangereux !
J
extrait AFP 'Le juge van Ruymbeke a refusé vendredi à la défense que soit versée au dossier la liste des "initiés" de la banque au courant du débouclage estimant que cette liste, confectionnée postérieurement aux faits dont il est saisi, n'est pas de nature à les éclairer. L'opération avait été réalisée dans le plus grand secret, seule une VINGTAINE (OUAH, c'est de moi) de personnes de la banque étant au courant. Le trader qui a débouclé, n'était pas lui même dans la confidence, SELON la SocGen. "Les échanges de mails entre initiés permettraient d'éclairer les conditions du débouclage", estime Me Francis Tissot, un des avocats de Kerviel, en annonçant qu'il fera appel de la décision du juge. Sur http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hxXfAzvKLKDepF7rbKp33anizcZQ<br /> Etonnant: on a déjà vingt personne (d'après la SG même) ce qui me fait penser que l'ultra confidentialité a plus que du plomb dans l'aile, on a M. Kahn qui a travaillé des heures dans la 'salle commune' avant d'être emmené ailleurs (et pour cause) et on nous laisserait accroire que le secret de polichinelle n'aurait pas transpiré! Il y avait TANT de fric à la clef, rien ne tient dans ce milieu à l'affut de tout.<br /> Et Khan pas au fait? il aurait vendu au plus moment et sur ordre impératifs des quantités astronomiques. Pendant 4 ou 5 jours consécutifs? TU PARLES!<br /> La triste réalité est sans doute que 10 ou onze mois après, la justice n'ayant pas réussi DES LE DEBUT à s'imposer ni faire tous les actes pour 'saisir' 'tout ce qui bouge' dont les messages de toutes provenances et dont ceux entre persdonnels et administrateurs serait bien en peine de le faire maintenant.<br /> Un 'initié' en tout bien tout honneur et par nécessité de service par SG peut aussi déraper en en initiant d'autres pour par ex. le fric. Tous les moyens sont alors bons: parole, courriels, mobiles, sms, FLASH etc. Et puis ne pas répondre à une rumeur qui enflait, c'est comme répondre Oui.<br /> C'est difficilement tenable pour le juge devant la montagne Soc Gen qui ne veut plus bouger. <br /> Je comprend encore mieux les clauses et transactions des 'licenciés'. Mais SG pourra-t-elle arroser tous les autres? Le fic, le dépit etc ... sont des motifs courants de dénonciation cf Executive Life. Résumé/Appel aux donneurs: si le juge n'a pas la main, il a une chance si un 'anonyme' lui lâche des infos béton.
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